C’est l’histoire d’un destin peint du bout d’un pinceau. D’un trait d’or il lie trois personnes au rang, à l’histoire et au monde différent. Selon une enluminure complexe aux couleurs chatoyantes, ce destin relie Ravis, un ancien mercenaire du roi, Camron de Thorn voulant venger son père assassiné et Tessa qui, en découvrant une bague, arrive à Bay’Zell de notre monde. Ne sachant pourquoi le destin les a réunis, ils se trouvent vite un ennemi commun.
Car un trait sombre et noir comme le charbon a mis sur le trône de Garizon Izgard, nouveau roi sanguinaire, qui, dans la lignée de ses prédécesseurs, ne veut qu’une chose : la guerre. Il fait donc tracer par son scribe une autre enluminure, rouge sang et noire comme les ténèbres, pour transformer ses troupes en harras : ils deviennent alors plus que des fauves et moins que des hommes. Mais ce trait noir fait aussi parti du destin, car c’est en pourchassant nos protagonistes, qu’il les réunit.
Mais quand on est au cœur du dessin, on ne comprend pas ses desseins. Alors dans quel but a été tracée cette enluminure ?
Voilà un premier tome pleins de promesses : un grand vilain pas beau, une vengeance cherchée par un gentil noble sympa, un mercenaire pas si vilain qui tombe amoureux de la gentille, et une magie plus que mystérieuse. Quoi tout ça s’est déjà vu ? Bin oui, ça s’est déjà vu mais ça fonctionne bien quand même. De ses éléments ressassés maintes fois, l’auteur arrive à créer son propre scénario et sa propre histoire. Et il la développe bien malgré tout. Alors certes on n’est pas perdu mais on ne s’ennuie pas non plus.
Le point fort de cet univers est bien sûr la magie. Le destin manipulé par des enluminures je n’avais encore jamais lu. Et l’idée est bien apportée, et bien développée. Ce fut une agréable découverte je n’ai rien à redire là dessus.
En fait ce qui m’as turlupiné dans cette première partie c’est une contradiction avec sa nature même de première partie. Généralement une première partie présente ses personnages, les tenants et les aboutissants de l’histoire et le monde dans lequel se déroule cette histoire.
Au sujet des personnages, on arrive assez bien à saisir leur histoire et leur caractère, en laissant des parts de mystères évidemment. L’intrigue en tant que telle est aussi bien posée. Non, ce qui me manque, c’est le contexte général, le monde dans lequel ils évoluent. Bay’Zell, Garizon, Rhaize … ne sont jamais vraiment présentés. Oh il y a bien une carte mais j’ai eu dû mal à imaginer ce nouveau monde. Est-ce une ambiance du Moyen Age, ou plus orientale ? Les villes ne sont pas décrites, ce qui pourrait être un plus mais en réalité ça ne nous donne pas d’idées pour imaginer les personnages et leurs situations. Et c’est la même chose pour les paysages. Alors tout ça mélangé donne un arrière goût d’incomplet. Il manque quelque chose pour pouvoir se plonger entièrement dans l’histoire. Et s’est dommage car le récit fonctionne bien et promet de belles choses.
En résumé, c’est une lecture très agréable à faire, et il promet de belles choses mais il me reste un petit goût d’incomplet dans la bouche et s’est bien dommage.
Car un trait sombre et noir comme le charbon a mis sur le trône de Garizon Izgard, nouveau roi sanguinaire, qui, dans la lignée de ses prédécesseurs, ne veut qu’une chose : la guerre. Il fait donc tracer par son scribe une autre enluminure, rouge sang et noire comme les ténèbres, pour transformer ses troupes en harras : ils deviennent alors plus que des fauves et moins que des hommes. Mais ce trait noir fait aussi parti du destin, car c’est en pourchassant nos protagonistes, qu’il les réunit.
Mais quand on est au cœur du dessin, on ne comprend pas ses desseins. Alors dans quel but a été tracée cette enluminure ?
Voilà un premier tome pleins de promesses : un grand vilain pas beau, une vengeance cherchée par un gentil noble sympa, un mercenaire pas si vilain qui tombe amoureux de la gentille, et une magie plus que mystérieuse. Quoi tout ça s’est déjà vu ? Bin oui, ça s’est déjà vu mais ça fonctionne bien quand même. De ses éléments ressassés maintes fois, l’auteur arrive à créer son propre scénario et sa propre histoire. Et il la développe bien malgré tout. Alors certes on n’est pas perdu mais on ne s’ennuie pas non plus.
Le point fort de cet univers est bien sûr la magie. Le destin manipulé par des enluminures je n’avais encore jamais lu. Et l’idée est bien apportée, et bien développée. Ce fut une agréable découverte je n’ai rien à redire là dessus.
En fait ce qui m’as turlupiné dans cette première partie c’est une contradiction avec sa nature même de première partie. Généralement une première partie présente ses personnages, les tenants et les aboutissants de l’histoire et le monde dans lequel se déroule cette histoire.
Au sujet des personnages, on arrive assez bien à saisir leur histoire et leur caractère, en laissant des parts de mystères évidemment. L’intrigue en tant que telle est aussi bien posée. Non, ce qui me manque, c’est le contexte général, le monde dans lequel ils évoluent. Bay’Zell, Garizon, Rhaize … ne sont jamais vraiment présentés. Oh il y a bien une carte mais j’ai eu dû mal à imaginer ce nouveau monde. Est-ce une ambiance du Moyen Age, ou plus orientale ? Les villes ne sont pas décrites, ce qui pourrait être un plus mais en réalité ça ne nous donne pas d’idées pour imaginer les personnages et leurs situations. Et c’est la même chose pour les paysages. Alors tout ça mélangé donne un arrière goût d’incomplet. Il manque quelque chose pour pouvoir se plonger entièrement dans l’histoire. Et s’est dommage car le récit fonctionne bien et promet de belles choses.
En résumé, c’est une lecture très agréable à faire, et il promet de belles choses mais il me reste un petit goût d’incomplet dans la bouche et s’est bien dommage.
3 commentaires:
Arf, comme ça donne envie!!!
C'est marrant, pour ma part j'ai clairement imaginé une ambiance "villes de Moyen Age" !
Belle découverte pour moi, j'attends la suite !
Moi aussi ville du Moyen-Âge. Et moi aussi gôut d'incomplet mais je pense pas pour les mêmes raisons que toi...
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