Les histoires régissent nos vies, et tout le monde les écoute. Que ce soit les histoires que l'on raconte, celles qu'on se raconte, celles qu'on écoute, qu'on invente ou que l'on écrit. Et les Drinkwater ne faillissent pas à la règle : Sophie écoute les histoires que lui raconte les cartes, Lila celles qu'elle rêve en attendant la Fin, Smoky est plongé dans celle où Daily Alice l'a entrainé il y a des années, Lucy, Tracey et Lilly semblent raconter la leur, et Auberon écrit celle que Sylvie invente. Mais aujourd'hui leurs histoires croisent l'Histoire car un vieil Empereur se réveille pour apporter l'hiver nécessaire à la fin du Conte, à la venue du Parlement des fées.
J'ai donc retrouvé cette famille atypique pour le deuxième tome du Parlement des fées, deuxième tome de la réédition car à l'origine ils n'en formaient qu' un. Ainsi j'ai été une fois de plus transportée dans cette bulle onirique que John Crowley a écrite. Pas de soucis donc, ce qui m'a charmé dans le premier tome, m'a enchanté dans le deuxième. Je sais à présent que c'est ce qui à déplut à de nombreux lecteurs et lectrices, mais c'est exactement ce style onirique qui m'a fait voyagé et qui m'a séduite. Car une fois de plus j'ai eu la sensation d'être plongée dans un rêve éveillé où réel et imaginaire se mêlent sans cesse. Car les lecteurs sont perdus comme les personnages : tout semble décidé pour nous mais rien ne nous est révélé. Alors on erre et on se perd, aussi bien Edgewood que dans la Cité. On se laisse guider par les évènements que d'autres semblent avoir planifiés, mais qui sont finalement reliés à nos déboires.
J'ai trouvé une certaine logique à la séparation en deux tomes car le premier faisait vraiment office de présentation des personnages et de mise en place de l'univers, alors que le deuxième déroulait l'intrigue proprement dite, autour du personnage d'Auberon principalement. Dans L'Art de la mémoire, on suit effectivement les déboires d'Auberon et de Sylvie, qui font bien évidemment parties du Conte. Mais on rencontre aussi de nouveaux personnages : Lila, toutes les Lila d'ailleurs, mais aussi Russel Eigenblick guidé par Ariel Hawsquill, personnage déjà rencontré dans L'Orée de la forêt. Tous ont un rôle, tous ont une place dans le Conte et seront présents au banquet final (mais sans sangliers le banquet, on est pas dans Astérix & Obélix).
Vous l'avez deviné, une fois encore j'ai été ravie par cette œuvre et je suis très heureuse d'avoir participé à ce partenariat entre les éditions Points et Livraddict. Je finirai ma chronique par une citation que je trouve très belle : "Pas une histoire, non, pas une histoire avec une fin unique, mais un millier d'histoires et si loin de s'achever, puisqu'elles commençaient à peine." (p 441)
Voilà, le Conte est fini, mais l'histoire commence à peine.
J'ai donc retrouvé cette famille atypique pour le deuxième tome du Parlement des fées, deuxième tome de la réédition car à l'origine ils n'en formaient qu' un. Ainsi j'ai été une fois de plus transportée dans cette bulle onirique que John Crowley a écrite. Pas de soucis donc, ce qui m'a charmé dans le premier tome, m'a enchanté dans le deuxième. Je sais à présent que c'est ce qui à déplut à de nombreux lecteurs et lectrices, mais c'est exactement ce style onirique qui m'a fait voyagé et qui m'a séduite. Car une fois de plus j'ai eu la sensation d'être plongée dans un rêve éveillé où réel et imaginaire se mêlent sans cesse. Car les lecteurs sont perdus comme les personnages : tout semble décidé pour nous mais rien ne nous est révélé. Alors on erre et on se perd, aussi bien Edgewood que dans la Cité. On se laisse guider par les évènements que d'autres semblent avoir planifiés, mais qui sont finalement reliés à nos déboires.
J'ai trouvé une certaine logique à la séparation en deux tomes car le premier faisait vraiment office de présentation des personnages et de mise en place de l'univers, alors que le deuxième déroulait l'intrigue proprement dite, autour du personnage d'Auberon principalement. Dans L'Art de la mémoire, on suit effectivement les déboires d'Auberon et de Sylvie, qui font bien évidemment parties du Conte. Mais on rencontre aussi de nouveaux personnages : Lila, toutes les Lila d'ailleurs, mais aussi Russel Eigenblick guidé par Ariel Hawsquill, personnage déjà rencontré dans L'Orée de la forêt. Tous ont un rôle, tous ont une place dans le Conte et seront présents au banquet final (mais sans sangliers le banquet, on est pas dans Astérix & Obélix).
Vous l'avez deviné, une fois encore j'ai été ravie par cette œuvre et je suis très heureuse d'avoir participé à ce partenariat entre les éditions Points et Livraddict. Je finirai ma chronique par une citation que je trouve très belle : "Pas une histoire, non, pas une histoire avec une fin unique, mais un millier d'histoires et si loin de s'achever, puisqu'elles commençaient à peine." (p 441)
Voilà, le Conte est fini, mais l'histoire commence à peine.
1 commentaire:
Ah ça fait du bien de voir un commentaire positif sur ce livre. J'ai réussi à en trouver un ou deux autres, mais ils sont pas nombreux. Pourtant je suis en train de le relire, et il est simplement superbe...
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