jeudi 28 avril 2011

Fablehaven, tome 1 : Le Sanctuaire Secret, de Brandon Mull

Depuis des siècles, les créatures fantastiques les plus extraordinaires se cachent dans un refuge secret, à l'abri du monde moderne. Ce sanctuaire s'appelle Fablehaven. Kendra et Seth ignorent tout de ce lieu magique, dont leur grand-père est pourtant le gardien. Un jour, ils découvrent l'incroyable vérité : la forêt qui les entoure est peuplée d'êtres fabuleux - fées, géants, sorcières, monstres, ogres, satyres, naïades...
Aujourd'hui, l'avenir de Fablehaven est menacé par l'avènement de puissances maléfiques. Ainsi commence le combat des deux enfants contre le mal, pour protéger Fablehaven de la destruction, sauver leur famille... et rester en vie.

Me voilà donc partie à la découverte de ce jardin fabuleux !

Tout comme les enfants qui viennent pour la première fois chez leurs grand-parents, on découvre peu à peu les secrets de ce merveilleux jardin. Tout comme eux on s'émerveille des secrets qu'il nous dévoile et on reste curieux de ceux qu'il garde encore pour lui. L'histoire de ce premier livre concerne donc la découverte de Fablehaven par les enfants, avec quand même une petite aventure à la fin pour pimenter tout ça.

Je dois avouer que les personnages sont plutôt attachants, surtout nos deux jeunes héros, même si j'ai trouvé que des claques se perdaient dans les 3/4 du livre. Ils sont courageux, mais pas tête brulés, curieux mais pas trop, ils ont de la jugeote et de la répartie, mais de temps en temps le comportement de Seth ou de Kendra m'a énervé. J'ai bien aimé les personnages secondaires aussi, mais j'ai hâte d'en lire un peu plus à leur sujet pour mieux les connaître.

Le style de l'auteur est facile à lire. Il est fluide, et clair, mais reste très dynamique et suffisamment descriptif pour que l'on plonge dans ce nouvel univers.

En conclusion, ce fût une belle découverte et la rencontre avec Fablehaven fût très agréable. Même si les enfants peuvent être agaçants une partie du roman, ils acquièrent suffisamment de plomb dans la tête à la fin pour donner envie de lire la suite !

Ce livre faisant partie du Baby Challenge Fantasy, me voilà avec un point de plus :

9 / 20 !

mercredi 27 avril 2011

Les Bannis et les Proscrits, tome 4 : Le Portail de la Sor'cière, de James Clemens

Elena et son armée de hors-la-loi ont déverrouillé les secrets du Journal Sanglant. Mais durant la bataille, le Seigneur Noir a mis en place les portails du Weir dans lesquels il puise son pouvoir. Pour les trouver et les détruire, les alliés d'Elena embarquent pour de dangereuses destinations.
Aucun des rebelles ne reviendra indemne, certains n'en reviendront même pas du tout. Elena elle-même parviendra-t-elle à découvrir l'identité du Seigneur Noir ? 

Ce fut un véritable plaisir d'embarquer de nouveau pour la terre d'Alaésa afin de la libérer du Seigneur Noir ! Vu que ça faisait un moment que j'avais lu le tome 3, j'avais peur d'en avoir oublié certains détails et d'avoir du mal à retomber sur mes pieds. Mais au final je n'ai eu que peu de difficultés à suivre les aventures de notre petite troupe. 

Encore une fois l'auteur n'hésite pas à jouer avec ces personnages, à les séparer, à leur faire vivre des moments difficiles, et parfois même à s'en séparer définitivement. Je dois avouer que ça donne un côté crédible à son aventure et à son histoire. Dans ce tome, chaque groupe de personnage a une mission bien précise qu'ils doivent mener à bien et on suit, partie après partie, l'avancement de cette mission pour chaque groupe. Notons que James Clemens sait très bien gérer le suspense de son histoire car il a la nette tendance à changer de groupe au moment où le suspense est a son maximum.
Encore une fois, l'auteur nous emmène aux quatre coins de ce monde et nous surprend régulièrement dans le déroulement de l'histoire. On obtient quelques réponses à nos questions mais on se fait surtout balader allègrement. C'est un véritable plaisir de suivre cette saga car on ne sait jamais on l'auteur va nous embarquer, et ce tome-ci ne fait pas défaut à la règle.

Les personnages sont toujours aussi riches et complexes, chacun apportant une pierre pour rendre l'œuvre cohérente. Et même si on commence à les connaitre, l'auteur arrive encore à nous surprendre en les faisant réagir de manière parfois inattendue. Je trouve que c'est par leurs choix et leurs réaction que le récit acquière toute sa cohérence et que l'on s'attache à cette saga.

Le style de l'auteur est toujours aussi clair, dynamique et entrainant. On rentre tout de suite dans l'histoire, et on a très vite envie d'en savoir plus. Et c'est toujours aussi agréable de suivre les aventures d'Elena et ses compagnons !

En conclusion, un tome fidèle à l'esprit de la série, qui nous entraine dans des situations dans lesquelles on ne pensait pas se retrouver. L'auteur sait très bien comment tenir le lecteur en haleine et le surprendre régulièrement, tout en gardant la cohérence de son récit. Ce quatrième tome confirme mon gout pour cette série, et je dois avouer que j'ai hâte de lire le tome suivant qui l'a clôturera !

lundi 25 avril 2011

Will & Will, de John Green et David Levithan

Will Grayson se méfie des sentiments. Les histoires de coeur portent la poisse, tout le temps. Alors quand son meilleur ami, l'exubérant, très corpulent et très, très homo Tiny Cooper, fait tout pour le fourrer dans les bras de Jane, il se dit que cette fille est jolie, marrante et sympa mais... pas du tout son type. 

De l'autre côté de Chicago, un certain Will Grayson (rien à voir avec le premier !), se sent plus mort que vivant : il vient d'apprendre que celui qui le faisait fantasmer sur sa messagerie n'a jamais existé...


Difficile de parler de ce roman sans vous dévoiler l'intrigue, mais je vais quand même m'essayer à l'exercice.

Les deux Will Grayson sont plus ou moins paumés dans leur vie quotidienne, qu'ils ont plus l'impression de subir que de vivre. Et ce roman raconte leur histoire : comment ils se cherchent, comment ils peuvent être aveugles sur ce qui les entoure, mais surtout comment ils découvrent qui ils sont vraiment. Les thèmes principaux du roman sont la découverte de soi, l'ouverture aux autres, l'amour et l'amitié. Difficile d'en parler donc, car tout ce livre parle de sentiments, et de l'évolution des personnages. Et ce sont des choses à lire plus qu'à raconter.

Les personnages sont presque tous attachants à leur manière, que se soit Will 1 ou Will 2, ou leur amis Tiny Cooper et Jane. Ils ont tous leurs blessures, leurs fêlures, leurs moments de lâcheté et de bravoure, et surtout beaucoup de sentiments à revendre. Parfois, j'ai bien pensé que des claques se perdaient mais j'avoue avoir adoré partager ce petit bout de leur vie avec eux. Des personnages ni tout rose, ni tout noir, et encore moins tout blanc.

Enfin, au niveau du style, les auteurs ont choisis de bien démarquer la narration des deux Will, l'un avec un style assez classique, l'autre avec un style plus parlé, plus jeune et plus actuel. Il m'a d'ailleurs fallu un temps d'adaptation pour accepter le style sans majuscule de Will 2, mais on comprend assez vite que ça colle mieux à l'esprit du personnage.

En conclusion, j'ai écris une chronique assez brève, car toute la puissance du roman est dans l'évolution des personnages et leur sentiment, et je préfère vous les laisser découvrir. Moi j'ai adoré et me suis attachée à nos trois adolescents. Et pour vous ?

vendredi 22 avril 2011

Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans Ame, de Gail Carriger

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Je vous préviens tout de suite, ce livre est mon gros dernier coup de coeur !
Sans Ame se déroule dans une Angleterre aristocrate du XIXème, somme toute assez réaliste, sauf que les créatures surnaturelles ont fait leur coming out depuis une bonne centaine d'années. Les loup garous et les vampires font donc partie de la vie quotidienne des anglais et on les retrouve même dans les plus hautes sphères de la société. Tout ça donne un univers où se mêlent règles de bienséance, discussions très posées avec un thé accompagné de petits sandwiches, et transformation incontrôlées les soirs de pleines lunes. On ressent bien tout le flegme anglais avec le code des bonnes manières en société, le tout saupoudré de créatures surnaturelles. Et pour moi ce mélange fut un vrai délice.

Les personnages, eux aussi, valent le détour : notre héroïne est considérée comme une vieille fille depuis l'âge de 15 ans, et peut donc se permettre quelques excentricités. Elle reste une jeune fille de très bonne famille, aux manières impeccables, mais à la langue extrêmement acerbe, ne cherchant jamais à vexer son interlocuteur mais a le remettre tranquillement à sa place, et avec le sourire avec ça ! C'est un vrai plaisir de la voir évoluer avec les autres personnages, et de s'offusquer du non-respect des règles de bienséances !
 Et puis, il y a ses échanges avec Lord Maccon ! Ayant tous les deux du répondant, ce fut pour moi un vrai plaisir de lire leurs échanges. j'aime quand les personnages ont de la répartie ! Lord Maccon est un personnage masculin comme je les aime : un peu brut de décoffrage, un peu buté, protecteur avec ceux qui l'entourent, assumant pleinement ses obligations et totalement aveugle aux sentiments qui peuvent se développer en lui. Un vrai plaisir de voir ces deux là se tourner autour !

Ils s'accompagnent d'une belle brochette d'autres personnages, qui donnent un je-ne-sais-quoi d'épicé à ce roman, et qui contribuent à la cohérence et l'intérêt au livre. Je ne développe pas plus, et vous laisse le soin de les découvrir !

L'auteur a choisi de coller parfaitement à l'époque où se déroule le livre en utilisant un style narratif qui sonne très victorien. Elle emploie des mots peu usités actuellement, aussi bien dans ses dialogues que dans la description des évènements. Cela donne l'impression de plonger totalement dans cet univers et moi j'adore. 

En conclusion, pour moi c'est un livre à dévorer avec une tasse de thé à côté et une assiette de shortbreads (scones et crumpets peuvent s'y substituer), et qui est un parfait mélange entre fantastique et bonne société anglaise. Des personnages hauts en couleur viennent y donnent de la couleur, et c'est un délice de suivre tout ça avec un style si sympathique.

Une seule question demeure : pourquoi la sortie du tome 2 est-elle si lointaine ?

vendredi 15 avril 2011

Minuit, tome 1 : Le baiser de minuit, de Lara Adrian

À la suite d'un meurtre, Gabrielle Maxwell est projetée dans un monde où les vampires rôdent et se livrent une guerre fratricide. Lucan Thorne méprise la violence de ses congénères. Lui-même vampire, il a juré de protéger non seulement les siens, mais aussi l'humanité. Il ne peut courir le risque de se lier à une mortelle. Mais quand Gabrielle devient la cible de ses ennemis, il n a d'autre choix que de l'entraîner dans les profondeurs où il règne l'entraîner dans son univers.

Quand je commence une nouvelle série, je n'attends vraiment qu'une seule chose : de la nouveauté. Que ce soit dans l'emploi des mythes, dans la constructions de l'univers ou dans caractère des personnages, il faut que j'ai l'impression de ne pas avoir déjà lu ça avant et que ça me donne envie d'en lire plus pour mieux tout découvrir.
Alors autant vous dire qu'avec Minuit j'ai bien été déçue. Certes, le mythe est assez original, mais il est présenté de manière tellement brute et sans finesse la première fois où l'on nous l'explique, que j'ai eu très envie de rire. La suite des explications (le comment du pourquoi il y a des vampires sur terre sans que les humains le sachent) est ensuite donnée avec un peu plus de sensibilité, ce qui fait disparaitre un peu ce côté risible de la chose.

Quant au reste, pour moi c'était du déjà vu. Une guerre secrète entre des méchants et des gentils vampires, un couple qui tombe raide dingue amoureux au premier regard (je te rassure Cess, ceux-là ne suintent pas) et un groupe de gentils vampires presque tous célibataires qui peuvent être bien mystérieux ou assez méchants, ça ne vous rappelle rien ? Oh j'allais oublier la gentille qui ne connait rien à cette guerre et qui devient la cible des méchants pendant tout le bouquin ! 

Enfin bref, le parallèle avec une certaine série parlant d'une certaine Confrérie est tellement évident que pendant toute ma lecture j'y ai pensé, et je n'ai jamais pu m'en détacher. Même si cette série a sa part d'originalité, c'était vraiment trop ressemblant.

A part ça, me direz-vous ? L'héroïne, Gabrielle, est plutôt sympathique car elle a un poil de jugeote (mais pas beaucoup plus), malgré sa libido extrêmement développée lorsqu'elle croise Lucan. Lui, Lucan, pourrait presque toucher ma corde sensible avec ces airs de bad boy et son attitude *Je lutte contre mes sentiments pour ne pas entrainer ma jeune et jolie compagne dans mon univers sanglant et morbide, et parce que je suis un peu dangereux quand même*. J'ai dit "presque". Je n'ai qu'une seule corde sensible pour ce type de gars là, et elle est réservée à la Confrérie.

Un seul point vraiment positif : c'est un peu mieux écrit (ou traduit) que la Confrérie, et ça se lit bien. Mais bon, ça, ça n'est pas quelque chose qui est très difficile à faire. Sauf, comme je le disais pour la première explication du mythe, qui a manqué de me faire éclater de rire. Et quand on sait que cette explication vient dans le premier quart du livre, je vous laisse imaginer mon état d'esprit pour le reste de la lecture.

En conclusion, j'aimerai répondre à l'accroche des éditeurs pour vendre ce livre. Il était écrit que si on avait aimé la Confrérie, on allait aimer aussi Minuit. C'est peut être le cas pour certains lecteurs mais pas pour moi : c'est tellement ressemblant que Minuit devient inutile. Si je veux lire ce genre de chose, je n'ai pas besoin de 36000 séries identiques, j'en lis une (la première) et puis c'est tout. Je ne pense pas lire la suite, mais je ne doute pas que cette série trouvera son public.

Je tiens quand même à remercier les éditions Milady et Livraddict pour ce partenariat, qui m'ont permis de me faire mon propre avis sur cette série. 

A vous, si vous le souhaitez, de vous faire la vôtre !

dimanche 10 avril 2011

A comme Association, tome 3 : L'étoffe fragile du monde, d'Erik L'Homme

Persuadé qu’Ombe est en danger, Jasper part à sa recherche et tombe sur un "petit" imprévu ! S'il veut sortir de là vivant, il va devoir faire ami-ami avec ce fan inconditionnel de Hiéronymus !

Bon je vous le fait court ce résumé pour ne pas vous spoiler. Ça serait dommage vu la grosseur du livre.

J'avais plus que hâte de retrouver Jasper et ces blagues vaseuses, c'était donc avec une grande joie que j'ai ouvert ce troisième tome ! Et je n'ai pas été déçue ! Ma plus grande crainte est de voir les tomes se répéter, de voir comment avec ces supers pouvoirs magiques Jasper vient à bout de toutes ses missions. Mais ma crainte a été vite balayée, car Jasper agit ici de son propre chef et part sans filet ! L'histoire a ici un rythme un peu différent mais tiens tout autant en haleine : les pages se tournent vite et encore une fois j'ai trouvé cela trop court ! Si le livre pouvait être un peu plus long et accompagné d'un cd avec la musique du groupe de Jasper, j'irais courir l'acheter en magasin ! En attendant, j'y vais en marchant seulement !

Bon sinon, j'ai beaucoup aimé ce duo Jasper - "petit imprévu" (non je ne spoilerais pas)! A eux deux, ils forment un duo de choc qui arrive à se tirer de pas mal de situation en ayant toujours une belle citation dans la bouche. Deux compères bien sympathiques, ma foi. Mais, cette fois, on a le droit à moins de jeux de mots pourris et plus de références humoristiques ! Allez, je vous met en bonus track, ma préférée :

"En attendant, j’emboîte le pas à mon hôte monstrueux, en essayant de ne pas trébucher. Ça serait bête de tomber par terre. Ça serait encore la faute à Voltaire." 

Imaginez l'immense sourire qui m'est venu quand j'ai lu cette référence au sketch des Inconnus !

En conclusion, ce fut un véritable plaisir de retrouver Jasper dans une série que j'aime de plus en plus ! Vive le prochain tome !


samedi 9 avril 2011

Perfect Chemistry, de Simone Elkeles

Brittany est l’image même de la jeune fille parfaite. Belle, blonde et intelligente, elle vient d’une famille aisée et sort avec le capitaine de l’équipe de football. Elle sait bien maîtriser ses émotions, mais elle cache une douloureuse fêlure : elle s’oppose à ses parents qui veulent placer dans une institution, sa soeur aînée, gravement handicapée.
Alex Fuentes est d’origine mexicaine, il est bien sûr séduisant en diable, mais c’est le bad boy du lycée. Il fait partie d’un gang impliqué dans des trafics de drogues, comme son père, qui en est mort.
En dernière année au lycée Fairfield, Brittany et Alex sont obligés de travailler en binôme leur cours de chimie. Alors que tout les oppose, leur attirance est immédiate. Et leur amour sera contrarié par des événements brutaux qui ne cesseront de s’amonceler sur eux. Membre d’une bande armée qui sème la terreur, Alex est malgré lui rattrapé par les exigences du chef du gang. Et Brittany, malgré ses efforts passionnés pour le sortir de là, ne parviendra pas à le protéger.

J'ai profité du manque de destination de ce livre voyageur pour l'emprunter à Cess en anglais. Voyant que les lectrices précédentes étaient plutôt enchantées de leur lecture et n'ayant de toute façon pas l'envie de l'acheter, j'ai donc préféré l'emprunter. 

Attention ceci est un livre de midinette ! Ça tombe plutôt bien vu que j'en suis une ! L'histoire est cousue de fil blanc : oh, le très beau bad boy qui n'est pas si méchant au fond de lui mais qui n'a pas eu de chance dans la vie ! Oh, la jolie fille riche méga populaire mais dont la vie est loin d'être toute rose ! Comment ça ils ne peuvent pas se voir en peinture au début du livre ? C'est pas bien grave, on sait comment ça va finir, il suffit de regarder la couverture ! 
Oui, on sait comment ça va finir dès les premières pages, mais voilà, là n'est pas l'important. Parfois l'important ce n'est pas le résultat, c'est le chemin que l'on suit pour y arriver. Et ici ça marche ! J'ai été happé par cette romance et je voulais savoir comment c'est deux là allaient finir ensemble vu que ce n'était pas gagné d'avance.

Et puis, malgré tout, les personnages sont attachants. Les chapitres s'alternent entre le point de vu de Britt et celui d'Alex. Du coup, on se sent proche très vite des personnages et même si on n'est pas toujours d'accord avec leur choix, on les comprends assez facilement.

Au niveau du style, je dois dire que la version originale se lit très facilement car le style est assez simple et limpide. Pas de tournure de phrase alambiquée ni de vocabulaire recherché. C'est simple, c'est précis et ça va droit au but. Même quand l'auteur emploie de l'espagnol (Alex est mexicain je vous le rappelle), elle cherche toujours à faire comprendre ces quelques mots échangés aux lecteurs pour ne pas les perdre. Et puis ce n'est pas comme si on assistait à des discours philosophiques dans la langue de Cervantès !

Au final, je voudrais mettre en avant un personnage qui m'a beaucoup touché : Mme Peterson ! Des profs comme elle il en faudrait beaucoup plus !

Voilà, je suis une midinette, ce n'est pas un secret et ce livre m'a plu !