lundi 24 octobre 2011

Macbeth, de Shakespeare

Le général écossais Macbeth revient du combat où il a vaillamment défendu son seigneur Duncan quand, en pleine lande, trois sorcières apparaissent et lui annoncent qu'il deviendra roi. Lorsque Duncan lui rend visite pour le récompenser de sa bravoure, Macbeth, hanté par la prédiction des sorcières et poussé par sa femme, tue son hôte et s'empare du pouvoir. En proie au remords, le couple sombre peu à peu dans la folie... 

Pour parfaire ma culture générale, et parce que j'ai envie de comprendre telle allusion ou telle citation, je lis du théâtre. Parce que l'écriture de Shakespeare est belle, même en étant traduite, j'accumule toutes les pièces que je peux dans ma PAL pour les moments où je me sens l'âme classique.

La dernière en date a donc été Macbeth, une histoire où se mêlent trahison, vengeance, meurtre, culpabilité et folie. Une des tragédies de Shakespeare qui se veut aussi une réflexion philosophique sur l'âme humaine. 

La plus connue de ces réflexions est je pense celle qui tourne autour de la révélation du futur : les trois sorcières révèlent à Macbeth son destin, sans qu'il le demande, et ces révélations impromptues lui donnent l'idée de le réaliser. Pour moi, Macbeth devient alors acteur et jouet de son destin. On comprend alors que ce sont ces deux rôles qui vont ensuite préméditer sa culpabilité et sa folie dans les actes suivants. A l'inverse, Branquo, qui demande aux sorcières ce que sera sont destin, n'a aucune prise dessus, car qu'il en soit informé ou pas, cela n'influencera pas son résultat. C'est pourquoi les sorcières vont au devant de Macbeth mais se taisent devant Branquo.

En écrivant ce billet, je vois que mes réflexes de compréhension de texte reviennent au grand galop et c'est ce qui me plait à la lecture de Shakespeare. Plus que l'histoire qui nous est racontée, j'aime à comprendre les concepts philosophiques que l'auteur introduit dans ces pièces. Il y a la beauté de la langue aussi, car que ça soit en prose ou en vers, les textes de Shakespeare restent pour moi un pur plaisir à lire.

Bref,  je ne pense pas que cette pièce soit ma préférée dans celles que j'ai lu mais j'ai aimé les réflexions qu'elle apporte, les thèmes qu'elle aborde et la langue dans laquelle tout est écrit.

Ah et pis tiens, cela fait un point en plus pour mon Baby Challenge en théatre !

1 commentaire:

Lyra Sullyvan a dit…

Shakespeaaare <3

(oui, c'est la fan girl en moi qui s'exprime, pardon :P)